Traduire ba'îr par chameau pose le problème d'anachronisme car à l'époque de Joseph les chameaux n'étaient pas encore domestiqués, ils ne le seront qu'à partir de l'époque romaine selon les spécialistes. Seul, le professeur Jacques Berque avait fait la remarque qu'il ne fallait pas traduire ba'îr par chameau. Maurice Bucaille fut le premier à relever l'anachronisme et il proposa la traduction d'animaux de trait en se basant sur le lisan, un dictionnaire d'arabe ancien qui fait référence (Maurice Bucaille, " Moïse et Pharaon", éditions séghers, p.294-298).
Pour appuyer la réfutation de Bucaille, citons l'historien et savant musulman Tabari qui dans son livre "les chroniques de Tabari" à la page 180 de la version en arabe cite Moujahid qui dit que le mot ba'îr désigne un âne :
قال مجاهد كيل بعير حمل حمار قال وهي لغة قال الحارث قال القاسم يعني مجاهد أن الحمار يقال له في بعض اللغات بعير.
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