vendredi 27 mai 2011

Miracle du Coran : Le soleil comme un éclairage, et la lune comme une lumière réflechie


« C’est Lui qui a fait du soleil un dhiyâ’ [un éclairage] ; de la lune un nûr [une lumière réfléchie], et en a déterminer les phases, pour que vous sachiez le nombre des années, et le calcul. Tout cela, Allah ne l’a créé qu’en toute Vérité. Et Il expose les signes pour les hommes de science. » (Coran 10:5)
Selon Mohamed Talbi qui est historien et penseur musulman toutes les traductions traduisent improprement les mots dhiyâ’ et nûr. Il prétend être le seul à traduire comme indiqué entre crochets et ceci est vigoureusement identique aux connaissances scientifiques modernes. Il se justifie en donnant le sens de ces deux mots avec les dictionnaires classiques.
Le Lisân, le dictionnaire classique qui a le plus d’autorité cite du verbe dhâ’a les deux expressions suivantes dhâ’a al-sirâj qui veut dire « la lampe éclaire » ; dhâ’a al-nâr qui veut dire « le feu éclaire ». Pour nûr il est écrit : « c’est ce qui enveloppe les objets de l’extérieur et les rend visibles à la vue dans leur réalité.»
Le dictionnaire de l’arabe ancien et classique Tâj al’Arûs est plus précis, il donne « dhaw » : « On appelle dhaw ce qui est lumineux par essence, comme dans le cas du soleil et du feu. Quant à nûr, cela se dit de ce qui est lumineux par accident, et par acquisition de sa lumière d’ailleurs. »

 Ibn Alhaytham (965-1039) plus connu sous le nom d’Al-Alhazen fut le premier à établir « que la lumière de la lune vient du soleil »,  et c’est Baydhâwî qui est le seul commentateur qui dans son commentaire du verset (10:5) rapporte la doctrine d’Ibn Alhaytham, il écrit : « On dit aussi : ce qui est par essence, est dhiyâ ; et ce qui est par accident, est nûr. Le Très-Haut a ainsi souligné  qu’il a créé le soleil lumineux par essence ; et la lune lumineuse par accident, du fait qu’elle fait face au soleil et en tributaire. »
Tiré du livre de Mohamed Talbi, « L’islam n’est pas voile, il est culte », éditions cartaginoiseries, 2011, p397-400. Le reste de son livre, c'est du grand n'importe quoi ! A déconseiller, donc.

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